Faut-il être diplômé pour devenir entrepreneur ?

Pour un auto- entrepreneur le diplôme est la cerise sur le gâteau. Cela dit qu’il ne suffit pas d’avoir un diplôme pour devenir un entrepreneur habile. Les qualités essentielles d’un bon dirigeant ne s’acquièrent pas uniquement à l’école. Si l’ambition et le talent sont les principaux atouts dont on doit disposer pour créer une entreprise, l’entrepreneuriat est un état d’esprit garantissant le succès.

Peut-on se lancer sans diplôme ?

Plusieurs statistiques en France ont montré que l’entrepreneuriat est ouvert aux autodidactes qui ont prouvé leur mérite ces dernières années. 12% des entrepreneurs ne disposent d’aucun diplôme et 46% des dirigeants sont titulaires d’un bac, bac pro, BEP, CAP ou BEPC. Selon une étude de l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) menée en 2006, moins de 60 % des entrepreneurs en herbe sont titulaires d’un diplôme de 2e ou 3e cycle et seuls 8,4 % d’entre eux sont issus d’une grande école…

Formation en gestion d’entreprise

L’intelligence et la persévérance d’un auto-entrepreneur et salarié doivent être complétées par une formation en gestion d’entreprise afin de faire évoluer le projet, s’approprier de nouvelles méthodes de travail et développer de nouvelles compétences. Pour avoir de plus amples informations sur la gestion et le développement d'une entreprise, visitez ce lien http://developper-son-entreprise.com/. D’ailleurs pour plusieurs métiers tels que médecins, avocats, artisans, suivre des formations est obligatoire.

Avant de s’inscrire dans une formation professionnelle continue, il convient de déterminer ses besoins pour choisir la discipline idéale : gestion, bureautique, technique, commercial, juridique…et ce en tenant compte du niveau de qualification recherché, la durée du stage, le cadre et bien entendu les frais respectifs des séances.

Participer aux ateliers du Pôle Emploi

Pour accéder à une formation pour la création d’entreprise, les deux ateliers du Pôle emploi vous proposent des exercices individuels très pratiques et efficaces pour entrer dans le vif du sujet en bénéficiant de l’appui d’un animateur à votre disposition.

Grâce à « Créer son entreprise, pourquoi pas ? » vous pouvez tester vos aptitudes d’entrepreneur, voir si vous êtes prêt aux concessions liées à cette activité.

Avec « Organiser son projet de création ou de reprise d’entreprise » vous pouvez par ailleurs définir, préparer et coordonner les moyens humains, techniques, financiers, commerciaux nécessaires ainsi que les démarches à mener.

Ces deux ateliers vont vous aider à s’auto-évaluer pour voir à quel point vous être capable de défier les difficultés et poursuivre jusqu’au bout.

Quel organisme de formation en création d’entreprise

Avant de lancer son projet, une formation en création d’entreprise est de mise. Dès lors, plusieurs organismes tels que les chambres de commerce et d’industrie, chambres de métiers et de l’artisanat, écoles de commerce, universités, organismes de formation professionnelle… se proposent pour vous fournir de nombreuses formations de courtes, moyennes ou longues périodes. Vous trouverez leurs coordonnées sur plusieurs annuaires ou sur leurs sites internet.

Vous pouvez aussi vous adresser à/au/aux :

  • antennes régionales du Conservatoire National des Arts & Métiers (CNAM)
  • l’annuaire des écoles de commerce sur le site Cap Campus
  • moteur de recherche sur la formation professionnelle d’Intercarif-Oref
  • site de l’Afpa (Association nationale pour la formation professionnelle des adultes), qui permet un accès simple et pratique à l’information. Rechercher une formation s’adressant aux non-salariés.

CFE auto-entrepreneur

Suite à la polémique de la Cfe d’auto-entrepreneurs (Cotisation Foncière des Entreprises pour auto entrepreneur), l’auto-entreprise est obligée de payer la Contribution à la Formation Professionnelle (CFP pour auto entrepreneur).

La CFP (Contribution Formation Professionnelle) n’est pas nouvelle. Mais, l’auto entrepreneur en était seulement exempté (art. 42 de la loi sur la formation professionnelle), car, au titre du régime micro-social pour lequel il a opté, il était uniquement soumis à un forfait libératoire global.

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